L’un des deux assaillants de l’attentat de Rouen, se nommait Adel Kermiche, il a été libéré de prison en mars dernier et portait un bracelet électronique. Sur les réseaux sociaux, il déclarait ouvertement son attrait pour le salafisme et l’état islamique.
Dans la vie réelle, il le revendiquait tout autant. « Il ne parlait que de religion. (…) Sa sœur, ses parents, moi, on a tout fait pour le sortir de là. Je lui disais d’arrêter ça, que s’il avait besoin de se confier à quelqu’un de confiance hors du cercle familial, j’étais là. Et lui me répondait : oui d’accord, c’est vrai, tu as raison. Mais il était comme dans une bulle », explique un voisin et ami.
« Tout le monde savait que ce gosse, c’était une bombe à retardement. Il était trop bizarre. Ces derniers temps, il demandait de l’argent à tout le monde. Ceux qui refusaient — la majorité —, ils les traitaient de mécréants. (…) Sa famille n’est même pas religieuse, relève un autre voisin.
Rappelons que ce mardi, Adel Kermiche et un autre terroriste qui n’a pas encore été identifié ont commis un attentat à Saint-Etienne- Du-Rouvray, faisant un mort : le prêtre Jacques Hamel.