La question n’est plus aujourd’hui de prouver l’inexistence d’une quelconque présence du Polisario à l’échelle internationale, ce qui ne laissait pas d’être assez difficile (car comment prouver le néant ?) mais uniquement (et c’est sans doute plus aisé) de dresser la liste des pseudos-événements organisés par l’Algérie devant des chaises vides pour rappeler au monde que Tindouf est une prison à ciel ouvert.
Les relais du régime algérien se bornent désormais à promouvoir quelques «événements» à force de coups d’étrivières. Il est à remarquer la confusion savamment entretenue par la radio du régime entre la ville marocaine de Boujdour et le camp désaffecté qui porte le même nom, situé à Tindouf, en Algérie, un des pires lieux au monde.
On sait très bien que les conclusions des assemblées organisées par le duo Polisario-Alger exercent une influence décisive sur la marche du progrès dans les camps de Tindouf, et sur les destinées des Sahraouis qui y vivent, que la police politique algérienne assassine de sang froid.