Le petit Rayan, tombé accidentellement dans un puits, mardi 1ᵉʳ février, à Chefchaouen, est mort malgré les efforts acharnés des secours déployés depuis cinq jours pour tenter de l’extraire. Au Maroc, les réactions se multiplient en hommage Rayan, icône de courage, après l’annonce de sa mort, samedi, à 5 ans.
Le Maroc peine à assimiler l’événement, dimanche 6 février, consistant en la découverte du corps sans vie du petit Rayan, tombé accidentellement dans un puits en début de semaine, et retrouvé mort malgré cinq jours d’efforts acharnés des sauveteurs, suivis dans le monde entier. Presse, acteurs de la société civile, responsables politiques, les hommages ont afflué.
À Chefchaouen, les habitants ont salué la mémoire du petit Rayan, rendant hommage à son courage. Des rassemblements solennels sans discours se sont déroulés en présence des proches des victimes et des principales autorités de la ville, selon des témoins oculaires.
Le drame a retenu l’attention du roi Mohammed VI, puisque c’est le cabinet royal qui a annoncé samedi en fin de soirée le décès de l’enfant de cinq ans. Les hommages ont afflué sur les réseaux sociaux en provenance du monde entier et dans toutes les langues. Il a fallu quelque 120 heures aux secouristes pour parvenir jusqu’à l’enfant car ils ont d’abord dû forer une longue crevasse en profondeur puis un tunnel à l’horizontale. Leur progression a été encombrée par la nature du sol, certaines couches étant extrêmement rocheuses et d’autres très sableuses.
Entrés dans une brèche horizontale samedi après-midi, les sauveteurs avaient continué leur travail centimètre par centimètre, creusant à la main pour éviter tout éboulement.
La date des funérailles n’a pas été annoncée par la famille, mais selon la tradition musulmane, elles devraient se dérouler rapidement, en principe dès ce dimanche.