Le «Centre international de coopération policière», plate-forme sécuritaire destinée à encadrer le déroulement du mondial 2022, a ouvert ses travaux samedi 19 novembre avec une participation active du Maroc et des équipes de l’Interpol et de l’Europol.
En octobre, le Maroc et le Qatar ont signé un accord de coopération autour de la sécurité de la Coupe du monde 2022 de football, ont annoncé des sources des deux pays.
Le texte, signé parmi d’autres accords de coopération, vise à mettre en place un partenariat stratégique pour la préparation de la Coupe du monde en 2022 et la gestion de la sécurité de l’évènement et l’échange d’informations, qui aura lieu en novembre et décembre au Qatar, selon un résumé de l’accord fourni côté qatari.
Récemment, Abdellatif Hammouchi, patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST, les renseignements marocains) et de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN, police), a pris part au salon Milipol, premier salon mondial de la sécurité intérieure. Il a également mené une série d’entretiens avec les plus hauts responsables sécuritaires et politiques qataris lors d’une précédente visite au petit émirat, en mai.
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Doha, d’après nos informations, mobilisera non seulement ses propres forces de police et son armée, mais aussi des contingents sécuritaires étrangers ainsi que des sociétés privées pour maintenir l’ordre alors que plus d’un million de visiteurs sont attendus lors du tournoi, grand défi sportif et logistique.
Le Qatar compte plus de 55 000 soldats et policiers mais recourra aussi à des milliers d’agents de sécurité dans ses stades et à des forces étrangères pour surveiller ses rues et les voisinages immédiats.