L’opposant algérien exilé Anwar Malek a documenté, dans une vidéo de deux heures, sa visite au Sahara, qui a duré trois jours. «Cette immense étendue, que l’on a l’habitude de considérer comme un désert de sable brûlant et mouvant, est devenue un marqueur de la prospérité économique et sociale du Maroc», note M. Malek dans son enquête, durant laquelle il a rencontré diverses personnalités politiques de premier plan, comme Hamdi Ould Errachid. Construction de routes, aménagement des localités et des ports, création de parcs industriels, liaisons aériennes : le Maroc accélère le développement économique du Sahara, ce que constate M. Malek lui-même.
«Aujourd’hui, il n’est plus temps de regarder en arrière. L’action publique est acquise à l’esprit des réformes. De bonne heure, en effet, le Maroc avait senti la nécessité de grouper les efforts pour l’avancement économique du Sahara. La fin du Polisario n’est plus qu’une question de temps. Le Sahara possède désormais des voies de transport complètement aménagés, des ports de mer y seront érigés, le commerce d’exportation ou de transit des matières lourdes progresse. Une activité industrielle accrue qui renforce les succès diplomatiques des dernières années», s’est réjoui M. Malek.
«Nous devons reconnaître que le Maroc fait tout ce qu’il est en son pouvoir pour réparer le temps perdu. Les régions du sud se développent d’une façon constante et très satisfaisante», a-t-il confirmé.