Dans une conjoncture marquée par une relative accélération de la croissance non agricole, la situation du marché du travail en milieu urbain a connu une certaine amélioration en 2019.
Les créations nettes se sont élevées à 250 mille postes après 154 mille en 2018 et le taux d’activité a marqué une hausse, la première depuis 2008. En zones rurales, une nouvelle perte de 85 mille postes a été enregistrée après 43 mille un an auparavant, en liaison avec une campagne agricole en dessous de la moyenne.
Au total, l’économie nationale aura créé 165 mille postes, et tenant compte d’une entrée nette de 135 mille actifs sur le marché, le taux de chômage a reculé de 0,3 point de pourcentage à 9,2%. Par secteur d’activité, l’emploi a augmenté de 267 mille postes après 142 mille en 2018 dans les services, de 24 mille contre une perte de 30 mille dans le BTP et de 17 mille au lieu de 44 mille dans l’industrie y compris l’artisanat.
En revanche, il a accusé une baisse de 146 mille postes dans l’agriculture après celle de 46 mille un an auparavant. Dans ce contexte, la productivité apparente du travail dans les activités non agricoles, appréhendée par le ratio de la valeur ajoutée à l’effectif employé, a diminué de 0,6% après un accroissement de 0,6% en 2018. A l’inverse, les coûts salariaux ont progressé aussi bien dans le secteur privé que public.