La situation du marché du travail au titre du premier trimestre 2020, qui ne tient pas compte des effets du confinement sur l’emploi, a été globalement favorable.
Le volume de l’emploi rémunéré a enregistré une augmentation de 112.000 nouveaux postes d’emploi, ayant bénéficié tant au milieu urbain (+97.000 postes) qu’au milieu rural (+15.000 postes), contre une perte de 35.000 postes d’emplois non rémunérés (-17.000 en zones urbaines et -18.000 en zones rurales).
Globalement, 77.000 nouveaux postes d’emplois ont été créés, tous types confondus, dont 80.000 postes situés dans les villes contre une perte de 3.000 postes en zones rurales. Le secteur des services, premier pourvoyeur de postes d’emploi a été à l’origine de 192.000 nouveaux postes et celui de l’industrie (y compris l’artisanat) de +23.000 postes. En revanche, le secteur de l’agriculture, forêt et pêche a connu une perte de 134.000 postes. Quant à celui du BTP, il a accusé une légère baisse de 1.000 postes, résultant d’une diminution du nombre de postes en zones urbaines de 26.000 postes contre une hausse de 25.000 postes en zones rurales.
Quant au taux de chômage, il a augmenté de 1,4 point entre T1-2020 et T1-2019 à 10,5%, dans un contexte d’évolution plus importante de la population active (+2,4%) comparativement à la population active occupée (+0,7%). Dans les villes, ce taux s’est accru de 1,8 point à 15,1% et dans les zones rurales de 0,8 point à 3,9%. Les taux de chômage les plus élevés sont observés, particulièrement, parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans (26,8%), les détenteurs d’un diplôme (17,8%) et les jeunes âgés de 25 à 34 ans (17,7%).