Avant un an, et dans une annonce officielle, Israël a décidé de reconnaître l’inéluctable : la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara. Une lettre du premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a acté cet état de fait. «Par [sa] lettre, le premier ministre israélien a porté à la très haute attention de Sa Majesté le Roi [Mohammed VI] la décision de l’Etat d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le territoire du Sahara occidental», a indiqué le Palais dans un communiqué.
Dans son courrier, M. Netanyahou a révélé que la position de son pays sera «reflétée dans tous les actes et les documents pertinents du gouvernement israélien» et «transmise aux Nations unies, aux organisations régionales et internationales dont Israël est membre, ainsi qu’à tous les pays avec lesquels Israël entretient des relations diplomatiques».
Enfin, M. Netanyahou a assuré que Tel-Aviv examine positivement «l’ouverture d’un consulat dans la ville de Dakhla», hub économique et touristique du Sahara. Le roi Mohammed VI, catégorique, a mis en évidence le fait que «le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international», lors d’un discours télévisé largement suivi.
Une vingtaine de pays – dont le Sénégal, les Comores, le Liberia, le Burkina Faso, la Guinée ou les Émirats arabes unis – ont ouvert des représentations diplomatiques à Dakhla ou à Laâyoune depuis 2019.