Dans un futur gouvernement de transition, il serait «logique que des forces indépendantes, tout comme les forces de l’opposition et celles loyales au pouvoir y soient représentées » a déclaré ce mercredi 30 mars le président syrien dans une interview à l’agence de presse publique russe Ria Novosti, citée par l’AFP. L’entrevue a porté sur divers sujets, dont la feuille de route fixée par l’ONU pour le règlement politique du conflit, qui prévoit la mise en place d’un organe de transition censé rédiger une nouvelle Constitution et organiser des élections.
Cette annonce intervient alors que le président syrien fait face à une pression internationale pour inclure des représentants de l’opposition dans « l’organe de transition » dont le rôle constitue l’un des principaux points de blocage dans le cadre des négociations de Genève.
Bachar al-Assad s’est même dit confiant dans le fait que ces négociations puisse permettre de « régler » la question de la distribution des portefeuilles ministériels. Le président syrien a également estimé qu’un « projet de Constitution », réclamée elle aussi dans la feuille de route de l’ONU, pourrait être prêt en quelques semaines. De leur côté, Moscou et Washington espèrent un brouillon de projet d’ici août.