Dans une interview accordée à trois médias français dimanche, Bachar Al Assad a estimé que la reconquête d’Alep constituait « un moment critique» dans le conflit débuté en 2011 et que son régime était « sur le chemin de la victoire ».
Le président syrien a en effet déclaré: » C’est un moment critique dans cette guerre, et nous sommes sur le chemin de la victoire » et « une victoire, ce sera quand nous aurons éliminé tous les terroristes ».
Interrogé sur les lourds bombardements qui ont ravagé la ville et fait de très nombreuses victimes, y compris civiles, Assad a estimé que c’était « le prix à payer parfois ».
« Bien entendu c’est très douloureux pour nous, Syriens, de voir une partie de notre pays détruite, et de voir un bain de sang » mais « je n’ai jamais entendu parler, dans l’histoire, d’une bonne guerre (…) Toutes les guerres sont mauvaises », a souligné le chef de l’Etat syrien. « La question c’est comment libérer les civils des terroristes », a-t-il poursuivi.
« Est-ce que c’est mieux de les laisser sous leur pouvoir, avec les décapitations, les exécutions ? (…) Non, il faut les libérer (…) et c’est le prix à payer parfois », a ainsi conclu Bachar al-Assad.
Pour rappel, une trêve, globalement respectée, a été décrétée le 30 décembre en Syrie. Elle doit ouvrir la voie à des négociations de paix prévues fin janvier à Astana au Kazakhstan.