Les émissions de titres de dette privée se sont accrues de 25,3% à 86,3 milliards de dirhams et ont porté principalement sur les certificats de dépôt avec un montant de 48,9 milliards de dirhams contre 36,6 milliards en 2018.
Les taux assortissant ces levées ont été quasi-stables d’une année à l’autre pour les maturités de 6 mois à un an, variant de 2,63% à 2,89%, et en hausse pour celles d’un an à deux ans, se situant dans une fourchette allant de 2,69% à 2,90%.
Quant aux émissions de bons de sociétés de financement et de billets de trésorerie, elles ont enregistré des accroissements respectifs de 82,9% à 9,7 milliards et de 26,8% à 3,3 milliards de dirhams. S’agissant des obligations, leurs émissions ont totalisé 24,4 milliards dont 13,6 milliards réalisées par les entreprises non financières, 8,8 milliards par les banques et 1,9 milliard par les autres sociétés financières.
Tenant compte des remboursements, l’encours de la dette privée est ressorti à 229 milliards de dirhams, en augmentation de 15,8%. Sa structure par émetteur reste dominée par les banques à hauteur de 53,2%, suivies des entreprises non financières avec 33,1%.