Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a, encore une fois, rappelé jeudi aux chefs des missions de maintien de la paix la tolérance zéro de l’Organisation en ce qui concerne les abus sexuels.
Ce rappel, qui intervient à la suite de nouvelles allégations d’abus sexuels par des Casques bleus en République centrafricaine, a été fait lors d’une réunion par vidéoconférence, jeudi matin, avec les chefs de missions de l’ONU, les commandants des forces, et les commissaires de police pour discuter de ce sujet, a indiqué son porte-parole lors point de presse au siège de l’ONU.
« Le Secrétaire général a dit qu’il allait adresser le même message aux autres services au-delà du maintien de la paix. La politique de tolérance zéro s’applique à l’ensemble du système des Nations Unies, leur a-t-il dit », a ajouté Stéphane Dujarric. « Il a souligné que la tolérance zéro signifie zéro complaisance et impunité zéro et que lorsque des allégations sont fondées, l’ensemble du personnel – qu’il s’agisse de militaires, de policiers ou de civils – doivent rendre des comptes ».
Cette réunion par vidéoconférence est intervenue au lendemain de l’annonce de la démission du chef de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), Babacar Gaye, suite aux nouvelles allégations d’abus sexuels par des Casques bleus. L’organisation Amnesty International affirme que des Casques bleus de l’ONU ont tué un adolescent de 16 ans et son père et ont violé une fillette âgée de 12 ans dans ce pays.