Le Conseil de Bank Al-Maghrib (BAM) a tenu le mardi 17 décembre sa dernière session trimestrielle au titre de l’année 2019. Lors de cette réunion, il a analysé l’évolution récente de la conjoncture économique et les projections macroéconomiques de la Banque pour les huit prochains trimestres.
Pour l’ensemble de l’année 2019, la croissance devrait s’établir, selon les prévisions de Bank Al-Maghrib, à 2,6% après 3% en 2018. Pour le secteur agricole, et sous les hypothèses de récoltes céréalières annuelles de 80 millions de quintaux et de la poursuite de la performance tendancielle des autres productions, la valeur ajoutée augmenterait de 6,2% en 2020 et de 3% en 2021.
Par ailleurs, les réserves internationales nettes se situeraient à 240,7 milliards de dirhams à fin 2019 et se renforceraient progressivement pour atteindre 242,7 milliards en 2020 puis 248,2 milliards au terme de 2021. Elles continueraient ainsi à assurer l’équivalent de 5 mois d’importations de biens et services.
Selon BAM, le déficit budgétaire hors privatisation se situerait à 4,1% du PIB en 2019 après 3,7% en 2018. A moyen terme, tenant compte des données de la loi de finances 2020 et sous l’hypothèse de la poursuite des efforts de mobilisation des recettes et de la maîtrise des dépenses, le processus de consolidation budgétaire reprendrait et le déficit hors privatisation avoisinerait 3,8% du PIB en 2020 et 3,5% en 2021.