Le Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a autorisé, vendredi à Busan, le Comité consultatif des gouverneurs à lancer des discussions sur l’augmentation générale du capital de la banque panafricaine.
L’objectif de cette augmentation « est de permettre à la Banque de répondre aux besoins de financement de ses pays membres régionaux et d’atteindre ses objectifs de développement », a indiqué un communiqué final rendu public à l’issue de la troisième et dernière session de ce conseil qui regroupe les 80 gouverneurs de la BAD issus des 80 pays membres, régionaux et non régionaux.
Pour les gouverneurs, cette augmentation du capital devrait être précédée par la présentation d’un rapport stratégique bien ciblé sur le rôle de la BAD dans le contexte de l’architecture global de développement et une évaluation des réformes pour accroître la capacité de la banque à réaliser ses objectifs.
Dans ce sens, ils ont souligné la nécessité « d’avoir une Banque africaine de développement forte et financièrement viable, efficace, efficiente, responsable et axée sur les résultats ».
Par ailleurs, le document fait savoir que les gouverneurs ont également pris note de l’augmentation des décaissements en 2017, la plus élevée de l’histoire de la banque, saluant à cet égard, les réalisations de la BAD et l’encourageant à faire plus en matière d’efficience et d’impact sur le développement.
« Grâce à ses bonnes performances, la banque a pu accroître son revenu net. Sa gestion prudente des risques financiers et opérationnels a permis d’affecter un volume sans précédent dans l’histoire de la BAD aux réserves. Elle a également permis à la banque de maintenir sa note AAA auprès des plus importantes mondiales de notation », se sont-ils félicités.
Le Conseil des gouverneurs a aussi salué les performances de la BAD en 2017, qui a enregistré 8,7 milliards de dollars américains d’approbation et plus de 7 milliards de décaissements, des résultats records.
Tenues du 21 au 25 mai à Busan (Corée du Sud), les Assemblées annuelles 2018 de la BAD se sont focalisées principalement sur l’accélération de l’industrialisation de l’Afrique.






