La Banque mondiale a décortiqué les contraintes de l’entrepreneuriat vert au Maroc. L’étude s’est fondée sur les révélations d’une quarantaine d’acteurs dans le domaine.
En partenariat avec le Centre d’innovation climat au Maroc et avec le soutien de Société marocaine de droit privé à capitaux publics (MASEN), la banque mondiale précise que près de la moitié des industriels dans l’économie verte sont des entrepreneurs agissant seul, 84% des start-ups ont été lancées en recourant à l’autofinancement. L’étude a aussi évoqué l’obscurité des données du marché en question (manque de transparence). Un point évoqué par 54% des dirigeants des boîtes.
Présenté sous forme de chiffres et graphiques, le rapport constitue une analyse sur les atouts du Maroc dans l’économie verte et aussi sur certains points à améliorer notamment l’âge des entrepreneurs.
En effet, l’entrepreneur vert marocain est généralement jeune. Ce dernier fait face à un certain nombre d’obstacles. Il reproche aux responsables le manque de soutien et d’accompagnement pour les guider et les aider à améliorer leurs projets.
Le rapport offre, néanmoins, un panorama de l’écosystème grâce aux détails révélés sur les relations entre les parties prenantes (participations financières ou partenariats) et du rôle de chacun dans l’écosystème, annonce la Banque mondiale.