La ministre de la solidarité nationale, de la famille et du développement social, Bassima Hakkaoui a estimé mardi que « nous ne devons pas faire confiance aux rapports des instances internationales », sur l’indice de pauvreté au Maroc.
Répondant aux questions orales des députés à la chambre des représentants, la ministre a affirmé qu’« il faut se passer de ces rapports et de se contenter des études réalisées par le haut-commissariat au Plan (HCP), qui donne des chiffres corrects et vérifiés ».
La Maroc a enregistré, selon la ministre, une baisse sensible des indices de pauvreté, de pauvreté extrême et de vulnérabilité, « grâce aux efforts des différents intervenants et au rôle effectif et influent de l’Initiative Nationale du Développement Humain (INDH).
Les observateurs relèvent cependant que les déclarations de Bassima Hakkaoui contredisent celles du Chef du gouvernement, qui assure suivre avec intérêt et adopte les critères utilisés par ces rapports, concernant le Maroc.