L’inversion d’un nourrisson en vie par un autre mort à la maternité Souissi a suscité une vive polémique. La famille qui s’estime privée de son enfant biologique a porté l’affaire devant la justice.
Le 26 janvier, Fatiha El Ouafi accouchait d’un petit garçon. Quelque temps après, la direction de l’hôpital Souissi l’informe que son nouveau-né, venu au monde il y a peu, est mort. Mais selon la version du père, son bébé a été interverti sciemment avec un autre nourrisson, mort.
Il exprimera des doutes, face à la couleur des cheveux du bébé mort, supposée être blonde et pas noire, affirmant que sa femme a affirmé que le nourrisson était en forme. Elle conteste le manque de ressemblance entre le second bébé et celui qu’elle a tenu entre ses bras dans les instants suivant l’accouchement.
Une auxiliaire puéricultrice a ensuite informé la famille que le bébé, qui était sous assistance respiratoire, n’a pas survécu. La direction de l’hôpital a invité le père de récupérer la dépouille de son fils et de la placer dans une ambulance, ce qu’il a refusé.
Une plainte a été déposée le 30 janvier devant la justice dans l’affaire des bébés. Alors que l’hôpital récuse toute erreur, le père refuse de prendre en charge la dépouille du bébé mort, en arguant que le garçon aux cheveux noirs ne lui ressemblait pas.