La Ligue nationale de football professionnel (LNFP) et son président Abdeslam Belkchour ont la gâchette facile pour sanctionner les clubs marocains, à tort ou à raison. Mais pour réparer la faille de sécurité sur leur site électronique officiel, ils se montrent trop lents à la manœuvre. Plus d’une semaine après la cyberattaque, le site est toujours inaccessible.
On entend souvent parler d’attaques informatiques de grande envergure visant telle ou telle institution dans différents pays du monde. Et il ne se passe pas un ou deux jours pour que l’on annonce solennellement le rétablissement de la situation et la remise en marche du site électronique. C’est ce qui se passe dans un monde normal.
Mais, la LNFP ne vit pas apparemment sur la même planète. Son site est en panne depuis le 7 juillet dans l’après-midi. Son architecture est pourtant rudimentaire, donc le travail de réparation ne devrait pas être si compliqué que cela. Prompte à communiquer sur la panne, la LNFP est passée depuis en mode silence radio.
Immédiatement après le piratage de son site, la LNFP avait pris la décision de le fermer afin de réparer les failles techniques et renforcer les mesures de sécurité. Elle annonce l’ouverture d’une enquête pour identifier le ou les auteurs de l’attaque, dont les résultats. Comme à l’accoutumée, on ne saura jamais rien sur les résultats de l’investigation.
Il semble que le haut fait de cette cyberattaque était la modification du nombre de titres de champion national du Wydad de Casablanca, comme l’avait bien mentionné la Ligue nationale qui n’a pas donné de précisions sur la partie derrière cette intrusion inédite.
En tout cas, la LNFP insiste que les statistiques publiées sur son site sont en conformité avec les décomptes officiels adoptés par la Fédération royale marocaine de football et la FIFA.






