Le chef du Gouvernement, et secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement (PJD), Abdelilah Benkirane s’est dit prêt à ce qu’on lui « passe les menottes » si on arrive à prouver son implication dans l’assassinat du dirigeant socialiste Omar Benjelloun.
Benkirane qui s’exprimait, vendredi soir, lors d’une conférence organisée par l’institution « Projet pour la pensée et la formation » au siège de l’USFP à Rabat, a déclaré que le jour de l’assassinat d’Omar Benjelloun en 1975, il était usfpeiste et membre de la jeunesse Ittihadie et n’avait pas encore rejoint la Chabiba islamiya (Jeunesse islamique).
Selon lui, cet assassinat gratuit a été commis ans aucune raison et ses auteurs étaient dans l’erreur. Il a précisé que cet acte avait pour objectif d’envenimer les relations entre l’USFP et la Chabiba islamiya à l’époque.
Pour ce qui des relations entre le PJD et les frères musulmans, Benkirane a rejeté tout lien avec eux, précisant qu’ils ont « une autre logique et une autre méthode et apparemment la terre marocaine n’accepte pas le suivisme ».
A noter que l’arrivée de Benkirane a été quelque peu bousculée et chahutée par un groupe de jeunes ittihadis qui exprimaient ainsi leur refus de le voir accéder audit siège, a constaté barlamane.com.