selon les déclarations du bureau du représentant commercial et celui du ministère de l’agriculture américains, le Maroc a conclu, ce mardi, un accord d’import de viande de volaille avec les Etats-Unis, un marché prometteur selon le secrétaire américain à l’agriculture.
Aujourd’hui, le Maroc a accepté de faire un accord d’import de volailles des Etats-Unis pour la première fois. Les déclarations du bureau du représentant commercial et celui du ministère de l’agriculture américains révèlent que l’estimation initiale des cargaisons est de 10 millions de dollars.
Malgré l’accord de libre échange entre les deux pays, signé le 15 juin 2004 à Washington et entré en vigueur le 1er janvier 2006, le Maroc n’importait pas de viande de volaille des USA.
L’accord marocain vient donc rompre l’interdiction antérieure de l’import de la volaille américaine, une interdiction basée sur la sécurité alimentaire.
Le Bureau du représentant commerciale des états unis, ainsi que le ministère affirment qu’ils ont travailler conjointement avec le gouvernement marocain « pour garantir la fiabilité des viandes américaines« .
Ils estiment que le Maroc représentera un marché de 10 million de dollars pour le secteur del’aviculture aux Etats Unis, avec une potentielle hausse.
« Je suis convaincu qu’une fois que les marocains auront goûté le poulet américain, ils en voudront plus » affirme le secrétaire américain à l’agriculture, Sonny Perdue, dans une déclaration, ajoutant qu’il s’agissait d’une priorité pour l’administration de Trump de trouver de nouveaux marchés pour les produits Agricoles.
L’annonce de cet accord vient au moment où les fermiers ressentent la pression exercé par les taxes imposées aux Etats Unis par la Chine, l’Union Européenne, le Mexique et d’autres pays, en réponse aux taxes imposées par Washington sur l’acier, l’aluminium et d’autres produits chinois d’une valeur de 34 millions de dollars.
Il faut noter que les Etats Unis d’Amérique est le deuxième plus grand exportateur de volaille après le Brésil, avec des ventes globales de poulet et de produits dérivés de 4,3 milliard de dollars l’année dernière.