La démission du Président bolivien Evo Morales a entraîné une vacance du pouvoir ainsi que des violences dans les rues de la capitale, La Paz, et de la ville voisine d’El Alto.
Depuis la démission du Président Evo Morales et de plusieurs autres responsables politiques, le pays est confronté à une vacance du pouvoir. La Constitution bolivienne stipule que l’intérim revient, en cas d’empêchement du Président, au Vice-président, Alvaro Garcia Linera, puis au Président du Sénat, Adriana Salvatierra, et, enfin, à celui de la Chambre des députés, Victor Borda. Or, tous ont démissionné avec Evo Morales, entraînant une vacance du pouvoir.
Selon le constitutionnaliste Williams Bascopé, proche de l’opposition, le Parlement doit désigner au plus vite les présidents des deux Chambres. « Étant donné qu’il n’y a pas de présidents des sénateurs et des députés, les parlementaires doivent s’auto-convoquer et élire leurs présidents », a-t-il déclaré aux médias dimanche. L’intérim à la présidence pourrait être occupé par un sénateur désigné au terme d’un accord entre les partis politiques et les groupes civils à l’origine des manifestations, estime-t-il. Une fois au pouvoir, il devra désigner un gouvernement de consensus par intérim et appeler à des élections le plus rapidement possible.