Les résultats du premier semestre vont indiquer si les investisseurs ont surréagi en mars au moment où le Masi avait plongé de 21%. L’indice a depuis épongé une petite partie de ses pertes, nous apprend l’économiste dans son édition du jour.
Le bal des publications trimestrielles qui vient de s’achever ne permet pas d’apprécier l’impact de la crise sur les sociétés cotées, dans la mesure où l’activité n’a été touchée que quelques jours, indique le quotidien.
Dans le détail, les entreprises non financières ont amélioré, à fin mars, leur chiffre d’affaires de 1% à 36,2 MMDH avec des situations disparates selon les secteurs et à l’intérieur de ces derniers, relève l’économiste. En outre, l’intégration de Tigo Tchad a permis d’afficher une hausse de 7% des revenus à l’étranger à 4,2 MMDH. L’Ebitda s’est renforcé de 3,1% à 4,8 MMDH tandis que le résultat net part du groupe a marqué une hausse de 1% à 1,6 MMDH.
Soulignons que les revenus des entreprises agroalimentaires affichent une hausse de 3,4% à fin mars. En revanche, les distributeurs automobiles subissent déjà la dégradation de la conjoncture avec une forte baisse des chiffres d’affaires. Et l’immobilier qui a perdu de son éclat en Bourse affiche un chiffre d’affaires trimestriel stable à 839 MDH, souligne le quotidien.