Le Roi Salmane Ibn Abdelaziz d’Arabie saoudite a ordonné, lors d’une intervention télévisée jeudi soir, une révision de l’organisation de l’encadrement des rites du pèlerinage et une enquête approfondie pour déterminer les causes de la bousculade de Mina, qui a fait des centaines de morts et de blessés.
Selon les médias locaux, qui citent le porte-parole du ministère saoudien de l’intérieur, le nombre élevé de victimes la bousculade serait dû au grand nombre de pèlerins, à la température élevée et à l’épuisement des pèlerins qui venaient d’accomplir le rassemblement d’Arafat, à quelque 10 kilomètres de Mina.
Il s’agirait aussi, selon un responsable du ministère saoudien de la santé, du non-respect par les pèlerins des instructions des responsables saoudiens.
Pour ce qui est des nationalités des pèlerins, victimes de cette bousculade, des sources médiatiques rapportent que quelques 90 citoyens iraniens ont péri dans cette catastrophe, et Téhéran accuse, selon l’agence iranienne de presse (IRNA), l’Arabie saoudite d’avoir commis des erreurs en ce qui concerne la sécurité des pèlerins.
La Turquie a annoncé, de son côté que 18 de ses pèlerins ont péri dans cette bousculade, la plus grave depuis plus de 25 ans, tandis que l’Algérie a indiqué que trois de ses pèlerins sont parmi les victimes.
L’ambassade du Maroc à Ryad avait affirmé, pour sa part, dans un communiqué qu’aucun décès n’est à déplorer jusqu’à présent parmi les pèlerins marocains suite à ce drame, rappelle-t-on.