« Il y a un besoin urgent d’adopter une nouvelle approche globale pour faire face aux problèmes et aux obstacles qui entravent le secteur urbain, influent sur son attractivité et limitent la qualité des prestations offertes » a souligné le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb, ce jeudi à Rabat, dans un communiqué lu lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement.
Ce besoin vient suite « au lancement par le Maroc en 2006 de plusieurs réformes en matière de planification, de gouvernance et de financement durable, qui ont apporté des résultats encourageants, notamment au niveau de l’axe Rabat-Casablanca, et l’adoption de la loi 2006 relative à la gestion déléguée », d’après la même source.
Il s’agit donc d’une approche globale fondée sur « l’adoption d’un cadre institutionnel et réglementaire adéquat et la création d’entreprises de développement local chargées de gérer les investissements favorisant l’émergence d’un transport urbain efficace et compétitif », a expliqué le ministre délégué.
En parallèle, Boutayeb a relevé qu’une « vision de développement durable a été élaborée et qu’un mécanisme spécial a vu le jour grâce à l’amendement des dispositions régulant l’organe de suivi des réformes du transport routier urbain et inter-villes afin qu’il bénéficie du soutien nécessaire pour investir dans ce secteur et réaliser des projets structurels du transport public ».
D’ailleurs, une convention relative à l’aménagement de la voirie et des infrastructures routières de Casablanca (2015-2022), dotée d’une enveloppe de 16 milliards de dirhams a été signée le 26 septembre 2014 sous la présidence du Roi Mohammed VI. Objectif: concrétiser cette nouvelle perspective visant à permettre aux villes marocaines de réformer le système de mobilité urbain conformément à une vision claire et globale.






