Selon le journal français, le président Bouteflika a donc quitté la clinique à 14 h 30 « à bord d’une ambulance banalisée, aménagée pour le transport de personnes à mobilité réduite ». Le cortège officiel, composé de berlines et de monospaces aux vitres teintées, était escorté par les forces de police, précise la même source.
La présidence n’a pas donné davantage de précisions sur les résultats de ces contrôles. Affaibli depuis un accident vasculaire cérébral en 2013, Abdelaziz Bouteflika a été pris en charge au Groupe hospitalier mutualiste (GHM) de Grenoble, où officie son cardiologue Jacques Monségu, anciennement de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce à Paris.
Il s’était déjà rendu dans cet établissement pour des contrôles périodiques en novembre 2014 et décembre 2015. Ses deux séjours avaient duré un ou deux jours.
Hospitalisé au Val-de-Grâce en 2013
Le dernier voyage de Abdelaziz Bouteflika pour un contrôle médical à l’étranger avant celui de Grenoble remonte au 29 avril. Il s’était alors rendu en Suisse. Avant ces derniers contrôles, le chef de l’Etat algérien s’était montré plusieurs fois en public à Alger.
Les rumeurs sur une dégradation de l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika sont récurrentes et des dirigeants de l’opposition n’hésitent pas à évoquer une « vacance de pouvoir » en Algérie, « accaparé » selon eux par des proches, dont notamment le frère et conseiller spécial du président, Saïd.
Abdelaziz Bouteflika dirige son pays depuis plus de 17 ans. Il a été élu pour un 4e quinquennat en 2014, un an après l’AVC qui l’avait conduit au Val-de-Grâce pendant 88 jours.






