L’espèce peut également être trouvée dans certaines zones du Haut-Atlas, la population estimée à 1.000, ainsi que dans le Rif où la population est actuellement de 2.000 individus, d’après le HCEFLD.
Le singe Magot vit dans les forêts de cèdre de l’Atlas, considérées comme étant l’habitat optimal pour cette espèce, dans les forêts de sapins et de chênes, dans les crêtes rocheuses sans végétation, ainsi que dans les gorges broussailleuses.
Bien que l’habitat de prédilection du singe Magot soit la forêt ancienne à gros arbres, une strate herbacée riche et diversifiée ainsi que la présence d’eau, l’espèce a colonisé divers types d’habitats, y compris des forêts de chêne à feuilles caduques, des forêts mixtes de cèdre et chêne et des crêtes rocheuses en montagne, dépourvues de végétation.
Classé comme « vulnérable » par l’Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN) et figurant dans les annexes de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) parmi les espèces dont le commerce international est prohibé, le M. Sylvanus est sujet à plusieurs études ayant fait part d’inquiétudes pour la survie de cette espèce menacée.
A cet égard, plusieurs mesures de protection de l’espèce dans son habitat naturel ont été proposées et le HCEFLCD met en œuvre des plans d’actions nationaux pour les espèces, en danger, faisant partie des annexes de la la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), de la CITES ou de la liste rouge de l’UICN tels que l’ibis chauve, le faucon d’Eléonore, l’outarde houbara, le turnix d’andalousie, le balbuzard pêcheur, le gypaète barbu et le phoque moine.
Pour rappel,Primate endémique de l’Afrique du Nord, de la famille des ceropthécidés, le M. sylvanus est un singe de taille moyenne mesurant de 56 à 63 cm (longueur tête-corps), doté d’une queue vestigiale.