Donald Trump et Mark Zuckerberg se sont livrés mercredi à un échange via les réseaux sociaux, le premier reprochant au réseau social d’être « contre lui », une accusation balayée par Facebook.
Selon le président américain « Facebook a toujours été anti-Trump », a tweeté le président mercredi, suggérant une « collusion » avec le New York Times et le Washington Post, eux aussi « anti-Trump ».
Une accusation qui n’est bien évidement pas tombée dans l’oreille d’un sourd, puisque le big boss de Facebook a déclaré : « Trump dit que Facebook est contre lui. La gauche affirme que nous avons aidé Trump. Les deux camps sont mécontents des idées et des contenus qu’ils n’aiment pas », a répondu Mark Zuckerberg sur Facebook, qu’il présente comme une « plateforme pour toutes les idées ».
Zuckerberg en a profité pour relativiser l’influence du réseau social dans le résultat de l’élection. « Après l’élection, j’ai dit que je pensais que l’idée que la désinformation via Facebook ait pu influer sur l’élection était une idée folle. Dire que c’était une idée folle était dédaigneux et je le regrette. C’est un sujet trop important pour être dédaigneux », a-t-il écrit.
Pour autant, poursuit le fondateur de Facebook, « les données que nous avons ont toujours montré que notre plus gros impact – que ce soit en donnant la parole aux gens, en permettant aux candidats de communiquer directement ou encore en aidant des millions de gens à voter – a joué un bien plus grand rôle dans cette élection ».
Pour rappel, la semaine dernière, Facebook a dû se résoudre à collaborer pleinement avec le Congrès, qui enquête sur une possible influence russe dans l’élection présidentielle remportée l’an dernier par Donald Trump.