Le Sénat brésilien s’est prononcé, dans la nuit de mardi à mercredi, en faveur de la poursuite de la procédure de destitution de la présidente Dilma Rousseff, lancée fin 2015 par l’ancien président de la chambre des députés Eduardo Cunha, poussé à la démission de son poste sur fond de scandales de corruption et d’abus de pouvoir, selon Reuters
La présidente brésilienne, accusée d’avoir maquillé des comptes publics en vue de sa réélection en 2014.
Après ce vote du sénat, attendu à la fin du mois, Dilma Rousseff pourrait perdre ses droits politiques pour huit ans, si une majorité des deux tiers pour la destitution est atteinte. Ce serait alors la fin de plus de treize ans au pouvoir pour le Parti des travailleurs. Elle serait alors remplacée jusqu’à la fin de son mandat en 2018 par l’actuel président par intérim Michel Temer, 75 ans.
La présidente de gauche a été suspendue de ses fonctions le 12 mai et conteste formellement avoir commis un quelconque « crime de responsabilité », dénonçant un coup d’État institutionnel.






