Une perquisition a eu lieu, dans la nuit de jeudi à vendredi (19-20 novembre), à la mosquée Sunna de Brest, a indiqué la préfecture du Finistère. La dite-mosquée est celle où exerce le controversé Rachid Abou Houdeyfa, l’imam salafiste aux 183 433 likes sur Facebook, dont les prêches ont, à maintes reprises, fait polémique sur les réseaux sociaux.
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Selon le quotidien ‘Le Télégramme’, les abords du quartier de la mosquée ont été bouclés entre 3h20 et 5h40 du matin. » On fait des vérifications », a précisé à l’Agence France-presse (AFP) le préfet du Finistère, Jean-Luc Videlaine. En tout, plus d’une centaine de membres des forces de l’ordre ont été déployés sur place pour l’opération, dont des Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) et des gendarmes mobiles.
La perquisition administrative a eu lieu dans le cadre juridique rendu possible, suite aux attentats du 13 novembre à Paris, par l’état d’urgence, tout comme les quatre perquisitions réalisées dans le Finistère la nuit précédente, sans être directement en lien avec celles-ci. Elle « s’est déroulée en présence d’un membre de l’association et dans un respect total du lieu du culte sans aucun incident à déplorer », a indiqué Rachid Abou Houdeyfa dans un communiqué publié sur sa page Facebook. « Nous tenons à préciser que rien n’a été relevé ni récupéré comme éléments condamnables », a-t-il ajouté. L’imam a, par ailleurs, appelé la communauté musulmane « à la plus grande sérénité et à la collaboration avec les autorités pour le bien-être et la sécurité de nos concitoyens. C’est ainsi que les amalgames et les calomnies seront dissipées et la confiance mutuelle restaurée ».
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