Des conversations privées enregistrées entre Theresa May et des salariés de la banque Goldman Sachs, datant d’un mois avant le référendum, révèlent les inquiétudes de la Première ministre quand aux conséquences économiques du Brexit.
» Je pense que les arguments économiques sont clairs. Je pense que faire partie d’un bloc commercial de 500 millions est important pour nous (…)Je pense que le problème est que beaucoup de gens investiront au Royaume-Uni parce que le Royaume-Uni est en Europe. Si nous n’étions pas en Europe, je pense que les firmes et les entreprises se demanderaient s’ils ont besoin de développer une présence en Europe plutôt qu’au Royaume-Uni », déclare ainsi celle qui était encore à l’époque secrétaire d’Etat à l’Intérieur dans le gouvernement de David Cameron.
À noter que ces propos sont en parfaite contradiction avec le discours tenu actuellement par la chef du gouvernement britannique.