35 civils ont trouvé la mort lors d’une attaque djihadiste au nord du Burkina Faso, parmi lesquels 31 femmes.
35 civils ont été tués mardi dans une attaque djihadiste à Arbinda, dans le nord du Burkina Faso, une des plus meurtrières de l’histoire de ce pays sahélien, qui a décrété 48 heures de deuil national. Quatre soldats et trois gendarmes ont également péri, et « 80 terroristes ont été neutralisés » (tués), selon le président et l’état-major des armées burkinabè, qui avait annoncé l’attaque plus tôt dans un communiqué.
Mardi matin, « un nombre important de terroristes ont attaqué simultanément le détachement militaire et les populations civiles d’Arbinda », dans la province du Soum, selon le communiqué. Au cours de cette attaque d’une « rare intensité », qui a duré « plusieurs heures « , « la détermination et l’audace des éléments du détachement composés des forces terrestres et de la gendarmerie ont permis de neutraliser 80 terroristes », selon l’état-major.
Rappelons que depuis début novembre, les forces de défense et de sécurité burkinabé ont annoncé avoir tué une centaine de djihadistes au cours de plusieurs opérations, des bilans impossibles à confirmer de source indépendante. Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques djihadistes régulières depuis le premier trimestre 2015, comme ses voisins sahéliens.






