Le gouvernement burkinabè a décidé, vendredi, la dissolution du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), qui a perpétré le coup d’Etat le 17 septembre dernier, et du Chef d’état-major particulier de la Présidence.
Ces décisions ont été prises lors de la réunion du premier conseil des ministres après le coup d’Etat.
Selon l’état-major de l’armée, le désarmement du RSP a commencé vendredi et l’embarquement des armes a débuté dans la soirée du même jour. Quant au sort de cette unité, le chef d’état-major général des armées, le Général Pingrenoma Zagré, a laissé entendre qu’une concertation sera menée au sein de l’armée pour en décider.
Le conseil des ministres a également décidé la création d’une Commission d’enquête pour situer les responsabilités, identifier les auteurs, complices, militaires et civils impliqués dans la tentative de coup d’Etat, indique un communiqué du conseil.
La Commission, ajoute le communiqué, dispose d’un délai de trente (30) jours maximum pour déposer son rapport. Des poursuites judiciaires seront immédiatement engagées à l’encontre des auteurs et complices.