A l’heure où la mobilité à Casablanca devient de plus en plus critique en matière d’efficacité et de géographie des conditions de circulation, les internautes ont critiqué le peu de profondeur des réflexions sur les transports publics par les autorités et le caractère somme toute problématique des bus usagés qui ont débarqué à la métropole.
Un lot de bus urbains usagés qui sillonneront les rues de Casablanca avant la fin de l’année est arrivé au port de la ville le 23 novembre.
Ces véhicules, acquis par l’Établissement de coopération intercommunale, (ECI) «Al Baida» d’Italie et des Pays-Bas, sont immobilisés pour le moment, dans l’attente du parachèvement des procédures avant de les utiliser.
La société de transport Alsa, qui a été mandatée pour succéder à M’dina Bus, gérera cette flotte. Environ 400 bus d’occasion devraient arriver à Casablanca d’ici à la fin du mois de décembre, alors que les utilisateurs des bus ont vu entrer en décrépitude toute la flotte de l’ancien délégataire et la déficience d’une prise en charge, partielle ou totale, de la demande en matière de mobilité.
Les bus, bien que déjà utilisés dans d’autres pays, sont destinés à contenir la colère de la population quelques jours la décision brutale d’annuler l’acquisition de 700 nouveaux bus à haut niveau de service (BHNS)
Les citadins s’attendent au moment où la deuxième vie de l’autobus va commencer. Par-delà les questions lancinantes relatives à la capacité des systèmes de transport, qui dépend des contextes géographiques locaux, tout le problème revient finalement à se demander si les bus importés peuvent vraiment rendre des services optimaux en matière de technologie et d’aménagement. Les énormes besoins de Casablanca demeureraient en dehors du champ d’intervention relatif aux politiques de déplacement.