Des hommes armés ont assassiné, vendredi, 22 civils, dont 14 enfants et des femmes, dans un village d’une province peuplée par la minorité anglophone dans le nord-ouest du Cameroun.
L’ouest du Cameroun est le théâtre, depuis trois ans, de combats meurtriers entre militaires et séparatistes armés. Cette lutte a fait un nouveau drame vendredi 14 février. Des hommes armés ont tué 22 civils, dont 14 enfants et des femmes, dans un village d’une province peuplée par la minorité anglophone, dans le nord-ouest du Cameroun, ont annoncé dimanche les Nations unies.
L’opposition et des ONG locales ont accusé le gouvernement et les militaires, qui combattent depuis trois ans des groupes armés sécessionnistes anglophones, d’être responsables de cette tuerie, ce qui a été démenti par un porte-parole militaire.
A noter que les affrontements entre militaires et séparatistes armés dans le nord-ouest et le sud-ouest du Cameroun, ainsi que les exactions et crimes commis par les deux camps, selon les ONG internationales, ont fait depuis trois ans plus de 3.000 morts et contraint plus de 700.000 personnes à fuir leur domicile.