Barlamane.com a appris de source sure que des éléments de l’armée algérienne se sont rendus au camp dit “smara”, un des 4 qui font partie des camps de Tidouf, où ils ont contraint, sous la menace, un groupe de femmes à mettre fin à leur sit-in de protestation qui durait depuis le 16 juin.
Alors qu’elles manifestaient à la “daira”de “jdiriya”, lieu de leur « habitat » depuis douze jours, contre l’interruption de l’alimentation en électricité à la daira, les militaires sont intervenus pour les museler violemment.
Et pour cause, utilisés comme alibis dans la propagande anti-marocaine par le pouvoir algérien, les habitants des camps de Tindouf sont empêchés de véhiculer cette image de misère qui est leur quotidien, au gré des détournements des aides internationales qui devraient en principe leur être acheminées.
Les interactions avec cette population de séquestrés est quasi nulle, puisque les généraux algériens empêchent toute information exhaustive sur leur décompte et leurs conditions réels. Pendant ce temps, côté marocain, on ne peut que déplorer cet acharnement contre une population victime de séparatistes, pendant que les provinces du Sud jouissent d’investissements pluriels et d’un développement croissant où il fait bon se déplacer et vivre librement.