L’ex-président de la Catalogne, Carles Puigdemont, exilé en Belgique, a déclaré le 19 mai que le Maroc que «le Maroc a le droit de soulever la question de la souveraineté et il serait nécessaire de créer une table de dialogue pour résoudre le conflit».
L’ex-président de la Catalogne, Carles Puigdemont, exilé en Belgique, a déclaré mercredi 19 mai sur son compte Twitter que «le Maroc a le droit de soulever la question de la souveraineté et il serait nécessaire de créer une table de dialogue pour résoudre le conflit». «Un dialogue entre l’Espagne et le Maroc serait nécessaire pour traiter l’agenda des désaccords», a ajouté celui qui avait tenté en octobre 2017, lorsqu’il présidait la Catalogne, de faire sécession de l’Espagne.
Le Maroc a décidé, mardi 18 mai, de rappeler son ambassadrice en Espagne pour consultation, après le «mécontentement» exprimé par Madrid face à «l’entrée massive de migrants marocains à Sebta», une ville sur la côte marocaine sous occupation espagnole, selon ministère des Affaires étrangères à Rabat.
La marée humaine aura duré une journée entière : au moins 8 000 migrants, dont un millier de mineurs, sont parvenus le 17 mai à atteindre par la mer ou par la terre la ville de Sebta, en pleines tensions entre Rabat et Madrid. La moitié de ces migrants a été refoulée.
Destitué par le gouvernement central, Carles Puigdemont avait trouvé refuge en Belgique et échappe depuis, comme d’autres indépendantistes, aux poursuites pour rébellion lancées par la Cour suprême espagnole. «Chers amis du Maroc, sachez que l’Espagne ne tient jamais ses promesses. On ne peut jamais payer à l’avance», avait-il déclaré il y a près de trois semaines en réaction à la crise suscitée par l’accueil, par l’Espagne, de Brahim Ghali, le chef du Polisario.