L’introduction de nouveaux bus à Casablanca avec pour vocation de défaire l’héritage de M’dina Bus tarde à prendre corps. En attendant, Alsa compte mettre en service une centaine de bus usagés en février.
Les habitants de la métropole économique voient entrer en décrépitude les systèmes de transports collectifs d’autobus sans qu’une prise en charge, partielle ou totale, de la demande populaire ne soit assumée.
Selon le quotidien l’Économiste, un «parc de 400 bus d’occasion commandé par l’exploitant Alsa pour assurer le service de transition sera déployé en février» en attendant «la deuxième phase contractualisée qui concerne une flotte de 700 bus nouveaux et écologiques.»
Les citadins déplorent une situation intenable où les pouvoirs publics se sont montrés incapables à ajuster l’offre en matière de bus à la demande sans cesse croissante. À Casablanca, le schéma d’intégration du service public de transport par autobus ne s’est révélé ni consistant ni satisfaisant, comme en témoignent nombre de quartiers périphériques encore exclus du réseau d’autobus actuel.
Les conséquences du départ de M’dina bus se ressentent sur l’ensemble du réseau d’autobus avec une disponibilité, même dans les quartiers centraux, de moins en moins continue. Des voix réclament une offre qui ne soit pas en inadéquation avec la demande toujours croissante.