Au cœur de plusieurs quartiers résidentiels à Casablanca, tels que Riad El Oulfa et Azhar 2, les bidonvilles sont en train de prendre le dessus. Plusieurs habitants approchés par Barlamane.com déplorent l’insensibilité du Conseil de la ville, présidé par le pjdiste Abdelaziz El Omari, face à cet état de fait.
L’habitat anarchique continue à proliférer dans les quartiers casablancais. Ces constructions clandestines continuent aujourd’hui à donner du fil à retordre aux pouvoirs publics. En effet, Casablanca a historiquement constitué le plus gros stock en bidonvillois.
Par ailleurs, l’habitat insalubre continue de prospérer au milieu des quartiers Riad El Oulfa et Azhar 2 étant donné que ce fléau s’est amplifié avec l’apparition de nouveaux logements anarchiques construits par des gardiens des résidences qui se trouvent au niveau de ces quartiers. Il s’agit de blocs d’habitations où résident, dans certains cas, plus de trois personnes. Hygiène, esthétique, sécurité… ne sont plus d’actualité. En effet, plusieurs habitants des quartiers Riad El Oulfa et Azhar 2 alertent sur le fait que ce déplorable panorama plombe leur quotidien.
Soulignons que Casablanca compte aujourd’hui plus de 36.000 baraques. De plus, le programme «Villes sans bidonvilles » (VSB) donne du fil à retordre aux pouvoirs publics. Il a été lancé en 2004 et devait s’achever en 2010. Toutefois, plusieurs chantiers de ce projet demeurent en suspens. Il s’avère aujourd’hui difficile de venir à bout des bidonvilles. Jusque-là, sur les 85 villes et centres urbains concernés, 59 villes ont été déclarées sans bidonvilles. Hausse des bidonvilles, prolifération de l’habitat insalubre et anarchique, manque de foncier et insolvabilité des ménages sont parmi les contraintes qui se posent. S’y ajoutent la difficulté du mobilier, le financement des partenaires et les problèmes d’ordre technique entravant l’aboutissement des différents projets.









