Une vingtaine de personnes qui tentaient de manifester, jeudi en fin d’après-midi à Casablanca, contre « l’absence d’une enquête » après la divulgation du volet marocain de l’affaire des « Panama Papers », ont été dispersées par les forces de l’ordre.
Selon l’AFP, ces personnes ont essayé de se rassembler sur la place des Nations au centre de Casablanca, pour demander l’ouverture d’une enquête sur les personnes citées dans cette liste dont Mounir Majidi, secrétaire particulier du Roi Mohammed VI.
A rappeler que l’avocat de Mounir Majidi, Hicham Naciri avait expliqué que la « goélette « , mentionnée dans cette affaire, est immatriculée sur les registres de l’administration marocaine ». Quant à l’acquisition de l’hôtel particulier parisien, elle s’est faite « dans les plus grandes transparence et légalité », souligne l’avocat qui précise que » les autorités fiscales françaises ont été consultées sur la fiscalité applicable à cette opération et se sont vu communiquer le nom du bénéficiaire ultime », à savoir le roi.
Concernant le prêt de 42 millions de dollars (36 millions d’euros) fait à la société luxembourgeoise au profit d’une autre société établie aux îles Vierges britanniques, celui-ci « obéissait uniquement à des considérations fiscales, proposées par les conseillers fiscaux », a fait valoir l’avocat.
Enfin, Hicham Naciri rappelle que « les sociétés détenues par la famille royale sont régulièrement assujetties à des contrôles fiscaux et sont traitées sans aucune différenciation avec les autres. Il n’y a ni privilège ni passe-droit ».