Le syndicat national des ambulances et de transport de corps, affilié à l’UGTM (Union générale des travailleurs du Maroc), a appelé les ambulanciers à un sit-in devant la wilaya de Casa-Settat.
Les ambulanciers organisent aujourd’hui un sit-in devant la wilaya de Casa-Settat. Ce débrayage intervient alors que la commune urbaine de Casablanca (CUC) s’apprête à adopter demain un nouveau cahier des charges, apprend-on de l’économiste.
Seulement 10% des ambulanciers disposent d’une carte de secourisme. Par conséquent, n’importe quelle personne peut exercer le service ambulance et mortuaire et aucune qualification n’est exigée. L’organisation du secteur est aujourd’hui un must. Toutefois, Abdelhamid El Mouadden, président de l’Association nationale des services d’ambulance et d’assistance (ANSAM), considère que cette organisation doit être faire en concertation avec les professionnels du secteur.
En effet, 80% des ambulanciers privés refusent catégoriquement le cahier des charges élaboré par les communes urbaines. D’après le président de l’Association nationale des services d’ambulance et d’assistance (ANSAM), il est temps de mettre un terme à ce flou qui dure depuis les années 80. Pour ce faire, il propose une série d’amendements au projet d’arrêté qu’il a adressé au service concerné à la CUC.
A noter que parmi les clauses qui suscitent l’ire des ambulanciers : la durée de concession fixée à cinq ans seulement. « Si cette clause est adoptée, elle va tuer l’investissement (…) Dix ans est un minimum pour pouvoir investir dans les équipements et le matériel sanitaire, sachant qu’un véhicule dans les normes coûte en moyenne 500.000 dirhams », indique M. Mouadden, en proposant à la place une autorisation d’exploitation définitive, un agrément ou une autorisation de 10 ans au moins.






