Selon des sources sûres de Barlamane.com, les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca ont interpellé A.G, en fonction à l’annexe administrative « Al Khalil », relevant de la préfecture Hay Mohammadi-Ain Sebaa, en flagrant delit de corruption, au moment où il venait d’empocher la somme de 600 dirhams auprès de M. K.
Un auxiliaire d’autorité, en fonction à l’annexe administrative « Al Khalil », a été interpellé, le 27 janvier, par les éléments du service préfectoral de la police judiciaire de Casablanca pour motif de corruption.
Cette arrestation fait suite à une plainte déposée le 27 janvier par M. K auprès du parquet près le tribunal de première instance de casablanca, accusant cet auxiliaire d’autorité de lui avoir exigé la somme d’argent en question, à titre de corruption, pour l’établissement d’une autorisation de réfection de son domicile.
Le mis en cause a été placé en garde à vue aux locaux desdits services de police, dans l’attente de sa présentation à la justice.
Soulignons que selon un sondage mené par Transparency Maroc, 74% des Marocains pensent que l’Exécutif s’attaque mal à la corruption. D’après Transparency Maroc, il faut considérer sérieusement la lutte contre la corruption et l’éradication des fondements de l’économie de la rente pour pouvoir avancer dans le stade de la réflexion autour du nouveau modèle de développement. Elle a ainsi jugé nécessaire de renforcer le rôle des institutions chargées de maintenir l’équilibre et la séparation des pouvoirs et de combler les écarts au niveau de la mise en œuvre de la législation.
Rappelons que le Maroc obtient un score de 41, se situant à la 80ème place sur 180 dans le nouveau classement de Transparency. Alors qu’il est passé de la 81ème place en 2017 à la 73ème en 2018, 2019 marque donc une régression. En 2019, l’ONG a déclaré que le Maroc a «légèrement» amélioré sa position mais «se situe toujours dans un niveau de corruption systémique».