Le président catalan destitué et 13 membres de son gouvernement déchu sont convoqués cette semaine par une juge espagnole en vue de leur inculpation après la déclaration d’indépendance de la Catalogne.
Puigdemont et ses conseillers (ministres), qui encourent des poursuites pour rébellion et sédition, devront en effet comparaître jeudi et vendredi devant une magistrate de l’Audience nationale, juridiction chargée des affaires sensibles, faute de quoi la justice espagnole pourrait délivrer un mandat d’arrêt à leur encontre.
À noter que, le président catalan destitué est en Belgique depuis lundi et d’où il a affirmé mardi y être par souci de « liberté et sécurité », sans intention de déposer une demande d’asile.
Il a expliqué que son gouvernement se partagerait désormais la conduite des affaires entre la Belgique et la Catalogne : à Barcelone, les autres membres du gouvernement, dont le vice-président Oriol Junqueras, « poursuivront leurs activités politiques en tant que ministres légitimes ».