Apres Eric Laurent qui a choisi le Monde pour se défendre, ou plutôt s’enfoncer davantage, c’est au tour de sa complice Catherine Graciet de s’exprimer dans un entretien exclusif accordé lundi au Parisien.
A en juger par le contenu des deux interviews faites séparément à un jour d’intervalle, on constate aisément que ces deux journalistes aux abois cherchent partout, par presse interposée, une bouée de sauvetage. Deux entretiens pleins de contradictions, de tergiversations d’absurdités, qui montrent à quel point la panique s’est emparée d’eux.
Mais s’il ya une chose sur laquelle ils s’accordent, c’est bien leur acceptation de ne pas publier leur brûlot en gestation décrit comme « apocalyptique » contre l’espèce sonnante et trébuchante.
En décortiquant un tout petit peu les propos de Catherine Graciet dans cet entretien exclusif qu’elle a certainement quémandé, celle-ci crie urbi et orbi qu’elle n’a « jamais voulu faire chanter qui que ce soit », soulignant au passage être « tombée dans un piège » car le Maroc a voulu se débarrasser de quelqu’un de gênant pour le Palais (NDLR : la monarchie).
Son déplacement au restaurant parisien pour le « deal financier », à la demande de son confrère et complice Eric Laurent, après quelques jours de vacances bien méritées après 10 ans d’investigation, c’était juste pour « voir parce que je n’arrive pas à y croire. Que l’avocat du roi soit là, en personne, à prendre un tel risque ? A endosser un rôle réservé plutôt aux barbouzes ? Je veux en avoir le cœur net. Que s’est-il passé ensuite ? Eh bien, une fois avoir vu cet avocat, Catherine, qui, « en dix ans, n’a jamais pu parler à un représentant du Palais », a demandé, ainsi que son confrère, à ce personnage , plenty of money en guise d’autographe. Bien sûr, une fois sa curiosité satisfaite, elle pense quand même qu’il s’agit d’une « tentative de corruption ». Cela ferait un beau chapitre d’ouverture… En même temps je me méfie. Je trouve tout ça bizarre. Ah bon, et le fait d’exiger de l’argent n’est pas bizarre peu être ?
La pauvre Catherine qui reconnait tout de même, que, « déontologiquement, moralement, ce n’est pas génial, » tout en s’empressant de dire qu’elle n’y voit rien de mal pénalement. Ensuite, poursuit-elle, c’est lui qui a insisté pour que nous prenions une avance. Quand il est parti et que je me suis retrouvée avec tout cet argent liquide dans les mains, j’étais hébétée, hagarde. Quand la police nous a interpellés dans le hall de l’hôtel, je n’ai pas compris. Puis la colère est montée ! J’ai compris la manipulation, la police en embuscade, les écoutes, le traquenard. On ne m’a même pas laissé la chance de regretter, de voir ce que j’allais faire après. Eh bien rien, sauf affronter le tribunal tout en honorant votre promesse de sortir votre livre « apocalyptique ». Une tâche qui s’avère à présent difficile car le Seuil a déjà fait part de son refus.
Laurent Fabius, chef de la diplomatie française avait bien raison de parler de « mauvais film ».






