Les situations de crise qui secouent le ministère de l’Education nationale n’en finissent pas, alors qu’un mouvement de contestation envisage de recourir à la grève pour faire aboutir des revendications.
La Coordination nationale des personnels diplômés du ministère de l’Éducation nationale a déclaré son intention d’appeler à une journée d’action et d’observer une grève de deux jours le 30 septembre et le 1er octobre, pour avoir accès à un changement de statut et bénéficier de perspectives d’avancement, comme les précédents groupes certifiés en exercice. Il s’agit du premier mouvement de l’année scolaire.
Cette action apparaît comme signe du mécontentement contre l’attitude du Ministère de l’éducation nationale. Les choses se présentent sous un jour complexe pour le département d’Amzazi, alors que ladite Coordination, qui fait part de sa «consternation» et de son «incompréhension» réclame dans un communiqué dont Barlamane a eu copie, que le ministère «mette fin à son insouciance renchérie et voulue» envers la multitude de luttes menées depuis 2016 et qu’il réponde à ses aspirations pour obtenir tous les avantages inhérents au déroulement de la carrière des agents diplômés de l’enseignement, en sus de l’égalité des traitements d’avec les anciennes promotions au lieu de se désintéresser de leurs problèmes.
La Coordination nationale des personnels diplômés du ministère de l’Éducation nationale déclame ses revendications sur la place publique dans un contexte inédit, marqué par la réforme de l’éducation, un immense chantier à peine entr’ouvert.