Le conseil de la ville de Rabat, dont la session extraordinaire a été boudée, le 15 novembre, par la majorité conduite par le PJD a prévu de mettre sur la table la cession d’un terrain dans la capitale la Commission arabe de l’aviation civile (OACA).
Convoqué en session extraordinaire, le conseil de Rabat n’a pas tenu sa séance pour cause d’absence de quorum de la majorité. Parmi les points prévus à l’ordre du jour figurait la cession d’un terrain à la Commission arabe de l’aviation civile (OACA).
Ce foncier, qui «se trouve au secteur 13 de Hay Riad» est conçu pour abriter selon le plan d’aménagement «des équipements publics» dont a fortement besoin les habitants : une maison de jeunes, un foyer féminin, un bureau de poste et une perception affirme la Fédération de la gauche démocratique (FGD, opposition), qui s’oppose à cette opération. «Nous estimons à la FGD que les terrains destinés à des équipements publics doivent être préservés pour leur usage initial, et ne pas les céder à qui que ce soit, pour protéger l’intérêt public. Les élus FGD prendront tous les dispositions procédurales et juridiques en c e sens», affirme dans un communiqué l’alliance politique.
Vendredi, la majorité qui dirige la ville n’a pas siégé au conseil. Les élus de sollicités étaient absents, tandis que le maire Mohamed Sadiki était en déplacement en république d’Afrique du Sud. La précédente séance a dû être interrompue en octobre dans une ambiance survoltée, sur fond de divergences autour de dossiers liés à l’urbanisme et à l’arrondissement de Youssoufia.
La séance prévoyait six sujets dans le menu des discussions, notamment l’adoption du projet du budget pour l’année 2020. Les crédits de la ville sont au centre d’une lutte houleuse entre la majorité : Parti de la justice et du développement, (PJD), le Rassemblement national des indépendants, (RNI) le Mouvement populaire, (MP), l’Union constitutionnelle, (UC) et l’opposition menée par le Parti authenticité et modernité (PAM, centre gauche).