Le réalisateur marocain Mohamed Chafik, connu sous le nom de Shimi a déjà eu mailles à partir avec la police qui l’avait placé en garde à vue pour 48 heures à Casablanca à cause d’un chèque sans provisions, a appris barlamane.com.
C’est pour cette raison qu’il a fui en France une fois avoir pris connaissance du chèque sans provision, un autre, d’un montant de 52 millions de centimes émis en faveur d’un réalisateur qui l’a soumis à la justice.
Barlamane.com a également appris que le propriétaire de la maison que louait Shimi à la plage David près de Mohammedia, a lui aussi soumis à la justice un chèque d’un montant de 72.000 dh correspondant à plusieurs mois de loyer que doit Shimi qui a préféré partir en France sous prétexte qu’il ne supportait plus la corruption qui gangrènerait le secteur de l’audiovisuel au Maroc.
Ce chèque est le deuxième sans provision émis en une semaine après celui des 52 millions de centimes, en attendant que d’autres scandales remontent à la surface notamment le vol de matériel et des appareils de production, les dettes accumulées chez l’épicier, le boucher et le vendeur de légumes, entre autres.
A ce palmarès peu reluisant, s’ajoutent son implication présumée dans des cas d’harcèlement sexuel et d’abus de mineures, et la présentation de sa maitresse, qui n’est autre que la fille de son ex-épouse de nationalité française maitresse, comme étant sa propre fille afin qu’il puisse passer la nuit avec elle dans des chambres d’hôtel.
Tous ces scandales ont poussé Shimi à fuir en France pour échapper à la justice, lui qui a réussi à berner son entourage, pendant des années, en se faisant passer pour un homme de principes respectueux de la morale et de l’éthique.