Le secrétaire général du parti de l’Istiqlal Hamid Chabat a annoncé, ce samedi 31 décembre, qu’il allait se retirer de la gestion des affaires de sa formation politique jusqu’à la tenue du Congrès national du PI en mars prochain.*
Chabat qui s’exprimait devant le Conseil national (parlement du parti), réuni en session extraordinaire à la suite du tollé général suscité par ses propos sur la « marocanité » de la Mauritanie, a indiqué avoir délégué à une commission la gestion des affaires du parti sur les plan politique et organisationnel. Il a expliqué cette décision par la pression exercée sur lui par différentes parties y compris par les ténors de sa formation dont deux anciens secrétaires généraux Abbas El Fassi, et Mhmaed Boucetta qui avaient affirmé que Chabat « n’est ni qualifié, ni capable » de diriger le parti.
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Chabat qui a fondu en larmes en faisant cette annoncé, a indiqué avoir très mal ressenti le fait qu’on l’accuse d’être à l’origine du blocage de la formation du gouvernement issu du scrutin législatif du 7 octobre dernier. Parmi ceux qui lui ont reproché cela, figure Aziz Akhannouch, président du Rassemblement national des indépendants (RNI) qui refuse de faire partie de la coalition si Chabat et son parti y figurent. Ce dernier a, lors de cette session extraordinaire du conseil national, fait savoir qu’il ne briguerait pas un portefeuille ministériel dans le prochain gouvernement mais a clairement affirmé que son parti persiste dans sa participation dans la prochaine équipe gouvernementale car il y va de sa « dignité ».
Tout en affirmant ne pas faire de concessions, le dirigeant du PI se dit conscient de la lourde responsabilité qu’il assume et de la période qu’il traverse.







