La chaîne de télévision « Al Jazeera » traverse, depuis quelques temps, une crise financière aiguë touchant, de plein fouet, toutes ses activités journalistiques, l’obligeant à adopter un plan d’austérité à même d’atténuer les effets budgétaires directement liés à l’effondrement des cours du pétrole.
Cette chaîne de télévision, dont la direction générale a commencé par le licenciement de plusieurs dizaines d’employés exerçant au Qatar et la cessation définitive de ses activités journalistiques au niveau de plusieurs pays, s’affaire, actuellement, à rationaliser ses dépenses, en annonçant des tarifs, très à la baisse, pour la réalisation de reportages à son profit par les correspondants ‘free-lance ».
Dans ce sillage, et au lieu des huit cent dollars payés, précédemment, aux sociétés de production et à ses collaborateurs évoluant au Maghreb arabe, pour chaque reportage réalisé, cette chaîne a fixé la somme de deux cent dollars pour ces mêmes prestations.
Devant ces nouvelles mesures restrictives, plusieurs collaborateurs de cette chaîne au Maroc, à l’instar des sociétés de production « Sahara medias » et « Iris medias », ont commencé à décliner les demandes d’Aymen Jab Allah, directeur-adjoint à « Al Jazeera Moubachir », pour la réalisation, au profit de cette chaîne, de reportages sur le territoire marocain.






