Lors d’une conférence de presse, organisée mardi 17 décembre consacrée à la présentation des données détaillées issues du recensement général de la population de 2024, Chakib Benmoussa, Haut-Commissaire au Plan, a rappelé la mission fondamentale du Haut-Commissariat au Plan (HCP) et rejeté les critiques qui ciblent l’institution. «Notre rôle n’est pas de définir des politiques mais de fournir une image conforme à la réalité, fondée sur des bases solides, et de rendre ces données accessibles à tous, qu’il s’agisse des institutions constitutionnelles, des chercheurs ou des acteurs économiques», a-t-il affirmé.
M. Benmoussa a souligné que «le HCP accompagne le développement du pays. Nous ne donnons de leçons à personne, mais nous présentons un reflet fidèle de la réalité.» Il a également précisé que «grâce aux indicateurs, le HCP suit l’évolution sur le long terme et offre une vision du chemin parcouru par le pays en matière de développement.»
Une institution indépendante au service de la transparence
Insistant sur l’indépendance de l’institution qu’il dirige, Chakib Benmoussa a déclaré que «le HCP veille à son autonomie, ce qui garantit que les données produites ne sont pas biaisées pour servir les intérêts d’un quelconque acteur. Nous sommes comme un thermomètre, qui doit être précis pour contribuer à l’élaboration des politiques publiques.» Selon lui, cette indépendance et cette transparence participent à l’instauration d’un climat de confiance, aussi bien au sein de la société qu’entre les différents acteurs.
Une méthodologie conforme aux standards internationaux
Abordant les résultats du recensement, M. Benmoussa a expliqué que celui-ci «offre une photographie d’une réalité donnée.» Il a insisté sur le fait que «la méthodologie adoptée est conforme aux recommandations des Nations unies. Le recensement repose sur les déclarations des citoyens, avec plusieurs outils de contrôle pour garantir la fiabilité des données.»
En mettant à disposition des informations objectives et vérifiables, le Haut-Commissariat au Plan s’affirme comme un acteur clé dans le suivi du développement et la mise en œuvre de politiques publiques au Maroc, a insisté l’ancien ministre de l’éducation nationale, qui a remplacé Ahmed Lahlimi.