A l’approche du sommet de l’Union Africaine (UA) à Addis Abeba, prévu les 30 et 31 janvier, et l’annonce par une quarantaine de pays de leur soutien à l’adhésion du Maroc, les séparatistes du Polisario semblent enfin se rendre à l’évidence et tentent ainsi d’adopter un ton plus modéré, après plusieurs mois de menaces de reprise de la guerre.
« Nous avons pris acte de la ratification par le régime marocain de l’Acte constitutif de l’Union africaine y compris dans ses articles prévoyant la nécessité pour le royaume marocain de respecter les frontières internationales du Sahara occidental reconnues », a déclaré le chef des séparatistes Brahim Ghali au sortir d’un entretien avec le premier ministre algérien Abdelmalek Sellal ce lundi à Alger.
Et ce dirigeant d’expliquer que selon les termes de l’Acte constitutif de l’UA, les Etats membres sont tenus de régler leurs différends par les voies pacifiques et le Maroc qui aspire à devenir le 55 membre de l’organisation panafricaine est appelé à respecter la souveraineté des pays membres.
On est loin des propos guerriers exprimés par cet homme selon lequel, sa rencontre avec le premier ministre algérien « s’inscrivait dans le cadre des rencontres de concertation périodique sur les développements de la cause sahraouie et l’échange de vues sur les questions d’intérêt commun ». Des rencontres de concertations durant lesquelles, les séparatistes se voient plutôt dicter ce qu’ils doivent faire par leur mentor, l’Algérie. Ce dernier ne dit pas s’il a, lui aussi, pris acte ou pas de la ratification par le Maroc de cet acte constitutif de l’UA.






